Tour d’horizon des principaux types d’isolants thermiques

Pour avoir une bonne performance énergétique, les bâtiments d’aujourd’hui doivent bénéficier d’une bonne isolation thermique. Zoom sur les différents types d’isolants thermiques les plus fréquemment utilisés.

Les laines minérales

Les laines minérales sont des isolants thermiques qui sont très prisés en France, en raison de leur bonne performance en isolation. Les plus connues sont la laine de roche et la laine de verre. Ces deux isolants présentent un bon rapport efficacité/prix comparé aux autres types d’isolants sur le marché. Elles durent environ 3 décennies, ce qui en fait des matériaux réellement durables. Les laines minérales peuvent d’ailleurs s’installer sur presque tous les revêtements : les cloisons, le plancher, la toiture, les combles, etc. Toutefois, ils présentent certains inconvénients. Par exemple, ils peuvent créer des allergies chez les personnes sensibles. De plus, leur efficacité est réduite dans les endroits humides, car ils sont vite saturés.

Les laines naturelles

On retrouve également les laines naturelles, comme la laine de mouton, la laine de bois, la laine de coton ou encore la laine de chanvre. Leurs performances d’isolation thermique sont également reconnues par tous les professionnels de l’isolation, surtout lorsqu’elles sont utilisées en toiture et pour les combles. Elles sont écologiques, car tout à fait naturelles. Par contre, elles sont bien plus onéreuses à l’achat par rapport aux laines minérales. Vendues sous forme de panneaux, les laines naturelles peuvent varier de 19 à 25 euros le mètre carré.

Le liège

Parmi les isolants thermiques efficaces, il y a également le liège. Comme les laines naturelles et les laines minérales, le liège est un matériau qui comporte beaucoup d’air, ce qui lui confère une grande efficacité. De plus, le liège dure pendant de nombreuses années, et sa légèreté contribue à la facilité de son installation. Le liège peut être installé dans toutes les parties de l’habitation, du plancher à la toiture en passant par les murs et les cloisons, etc. Comme tout produit écologique, le liège est 100 % naturel.

Les isolants synthétiques

Il existe également des isolants moins écologiques, mais qui sont tout de même très efficaces. C’est le cas par exemple du polyuréthane, du polystyrène expansé et du polystyrène extrudé. Accessibles à des prix abordables, ces types d’isolants sont toutefois très efficaces. Les isolants synthétiques peuvent s’adapter à tout type de revêtement, allant du dallage au plafond, en passant par les combles, la toiture, les terrasses et bien d’autres encore. Par contre, leur durée de vie n’est pas aussi longue que celle des isolants naturels comme le liège, les laines naturelles, etc.

La qualité de l'enveloppe

  • La compacité, c’est-à-dire le rapport entre le volume chauffé et les surfaces déperditives doit être la plus faible possible ; les grandes hauteurs sous plafond sont défavorables.
  • L’orientation SUD est la plus facile à protéger l’été et celle qui permet le meilleur apport solaire l’hiver. A contrario le Nord est très déperditif en hiver et l’Est et l’Ouest sont plus susceptibles de causé un inconfort d’été.
  • Les protections solaires fixes (plutôt pour le SUD) ou mobiles sont à prévoir dés la conception afin d’éviter les surchauffes.
  • Le niveau d’isolation des parois doit être élevé.
  • L’inertie des locaux, c’est-à-dire la capacité des matériaux en contact avec l’ambiance intérieure à stocker une grande quantité d’énergie permettant ainsi un « rafraichissement » naturel l’été et une libération lente en confortable de chaleur l’hiver.
  • Les ponts thermiques doivent être parfaitement traités. La continuité des isolants doit être assurée ou des rupteurs prévus.
  • L’étanchéité à l’air doit être très bonne. Les défaut d’étanchéité mènent à une détérioration prématurée des isolants ou revêtements en plus d’être source d’inconfort.

Les systèmes énergétiques

  • Le système de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire (ECS) doivent éviter le recours à l’effet joule (radiateurs électriques ou ballon électriques), et privilégier les systèmes basse consommation régulés et certifiés.

Parmi les systèmes les plus rencontrés on trouve

  • les pompes à chaleur de tous types,
  • le solaire thermique,
  • le bois-énergie (poêle ou chaudière)
  • La ventilation doit être réfléchie par avance avec un système simple ou double flux dont le réseau est parfaitement étanche.

D’autres systèmes sont prise en compte et peuvent permettre de baisser la consommation énergétique notamment les brasseurs d’air, la récupérateur de chaleur sur eaux grises, puits climatiques ou gestion automatique des protections solaires.

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